Il a étudié la philologie classique après avoir tenté à l’architecture et s’être essayé à l’enseignement dans le secondaire sans y trouver son compte, a tout plaqué à quelques reprises pour vivre une vie de DJ éclectique et de cycliste enthousiaste, mais c’est dans la grande famille d’IPM que Pierre Jehin, notre Ad Operations Classified Team Leader, a trouvé l’espace où s’épanouir professionnellement.
Bruxellois pur et dur, qui a longtemps vécu dans le centre et qui apprécie aujourd’hui le visage métissé de sa nouvelle commune de Laeken, Pierre Jehin est aussi un grand voyageur qui aime aller voir ce qui se passe ailleurs et prendre du recul sur la Belgique qu’il chérit. On pourrait dire la même chose de son parcours – une série d’allers-retours et de prises de distance qui lui ont permis la clairvoyance. De la philologie classique, une discipline qu’il a embrassée sans spécialement le désir de devenir enseignant (il n’en avait pas la vocation), jusqu’à une immersion enthousiaste dans un parcours de DJ trempé dans la musique plutôt alternative, Pierre Jehin a valsé avec beaucoup de choses avant de se poser dans le monde des médias.
Il apprécie aujourd’hui de vivre d’un métier assez concret. « Le système scolaire nous pousse beaucoup vers une voie académique, dit-il, mais c’est quand même important de penser à un métier et de ne pas rester dans l’abstraction. » Aujourd’hui, sa profession « concrète », dans l’univers effervescent d’un groupe de presse comme IPM, le garde tout de même curieux et alerte par rapport aux grandes questions sociales et aux débats intellectuels qui agitent notre monde.
En tant que Ad Operations Classified Team Leader, Pierre Jehin est le grand manitou des annonces classées. Mais, en 2021, il ne s’agit plus simplement de répondre au téléphone pour retranscrire des annonces, il va sans dire. « Je suis devenu responsable des annonces classées à un moment où ce service avait été réduit comme peau de chagrin par manque d’annonces, se rappelle-t-il. Il y avait un besoin de réinvention avec le passage au numérique. Les autres journaux avaient notamment un espace de réservation self-service pour les pompes funèbres. Ça a été ma mission des deux dernières années. On y est arrivés, et on est contents. »
S’il lui a fallu une certaine compétence en informatique pour traverser cette période de transition, Pierre assure qu’il n’a rien d’un informaticien. « Mon rôle est de gérer le trafic entre nos clients, par exemple les services de pompes funèbres ou les familles qui passent des annonces, et les équipes informatiques et les graphistes. Ce qui est chouette, c’est qu’on fait tout de A à Z, du contact client et de la réception des annonces jusqu’à l’envoi des devis et des maquettes, puis à la mise en page dans les pages du journal le soir. C’est satisfaisant d’avoir accompli toutes les étapes d’un travail comme ça. »
« Ce que j’aime bien chez IPM Advertising, poursuit-il, c’est que c’est un milieu de travail éclectique. C’est un microcosme qui représente bien la société, où l’on trouve des personnalités très variées. Aux annonces classées, j’ai travaillé avec d’anciens linotypistes, qui m’ont initié à leur monde, mais je suis aussi en contact avec les commerciaux, qui ont une tout autre réalité. Tout ce beau monde se côtoie dans la joie. Les avis différents se partagent. C’est important de se mélanger et de rester ouverts », conclut-il.
