Depuis la mi-mai, LN 24 diffuse la série « Allez l’Union » au rythme de deux épisodes par semaine. La diffusion du documentaire s’est terminée ce mercredi. L’occasion de revenir sur le projet, et en quoi il est représentatif du processus de convergence au sein du groupe IPM.
Au départ de la production se trouve une initiative de la société Water Tower et de son patron, Gilles Simonet : « On voulait suivre l’Union tout au long de la saison, mais on n’avait aucune idée du parcours formidable que le club réaliserait » raconte-t-il à La DH. Le documentaire revient sur les moments clefs du championnat : depuis le début « canon » en phase classique, le derby remporté à domicile face au grand rival anderlechtois jusqu’à la fin du rêve, et la défaite tragique face au Club de Bruges.
« Aucun endroit nous a été interdit » déclare Gilles Simonet à La DH. Cette liberté lui a permis de capturer des moments rares (les discours lyriques de l’entraineur, Felice Mazzu, pour motiver ses troupes), ainsi que des instants plus cocasses. Comme, par exemple, celui où le propriétaire du club (et milliardaire) Tony Bloom prend son repas lors de la mi-temps d’un match dans une petite salle du stade improvisée pour l’occasion (l’Union ne possède pas de classes affaires).
La convergence au centre de la stratégie d’IPM
Les cinq épisodes du documentaire ont été diffusés en avant-première sur LN24, chaque mercredi en soirée, puis mis en ligne en replay sur le site de La DH. « Cette diffusion en linéaire et en replay montre qu’IPM s’adapte aux nouvelles mœurs de consommation de l’information des citoyens », déclare Denis Pierrard, directeur général du groupe. « Un téléspectateur pouvait ainsi découvrir le documentaire sur LN24, puis regarder les épisodes suivants sur le site de la DH, par exemple. »
Cette initiative témoigne aussi des collaborations poussées entre les journalistes de LN24 (acquise en décembre 2021 par IPM) et ceux des médias historiques du groupe : « Après la diffusion du reportage, les journalistes de La DH ont été invités sur le plateau de LN24 afin de décrypter et de donner des éléments de contexte. On a pu ainsi jouer sur la complémentarité des expertises », explique encore Denis Pierrard.
D’autres initiatives convergentes
La collaboration fructueuse entre les journalistes du groupe se multiplient depuis l’achat de la chaîne, comme en témoignent l’ouverture du procès des attentats de Paris à Bruxelles ou la guerre en Ukraine. « On a envoyé deux journalistes sur place au plus près des combats » raconte Denis Pierrard. « Le premier, celui de LN24, nous fournit plusieurs vidéos par jour, alors que le second, celui de La Libre utilise son réseau de relations en Ukraine pour obtenir des informations exclusives ».
Ces initiatives s’inscrivent dans la stratégie de convergence médiatique d’IPM. Le groupe produit, en effet, plusieurs émissions de podcast par semaine sur l’histoire, la culture ou encore la politique. Le groupe est également précurseur dans l’audiotisation des articles d’information et dans la production de vidéos d’information.