Si on aime le repos, il ne faut pas vouloir devenir journaliste sportif… C’est la conclusion de notre interview avec Jonathan Lange, rédacteur en chef des Sports chez IPM ! Après l’Euro de foot et le Tour de France qui avaient mobilisé toutes les énergies, IPM avait envoyé 5 journalistes à Tokyo pour couvrir les Jeux.
On pourrait croire qu’après ce triptyque de folie, les choses se calment un peu. « Pas du tout, note Jonathan. Le sport ne s’arrête jamais ! Le championnat de foot est déjà bien reparti, et la fin août va être rythmée par le sport moteur, un de nos points forts : on a beaucoup de Belges engagés aux 24 Heures du Mans, et puis ce sera le Grand Prix de Spa, dans une région qui a beaucoup souffert et où nos lecteurs ont besoin de se changer les idées. On enchainera rapidement avec les Mondiaux de cyclisme et les Diables Rouges dans le Final Four de la Ligue des Nations… »
Frayeur de dernière minute…
Un petit débrief des Jeux olympiques de Tokyo ? En résumé, tout s’est globalement bien passé, dans un contexte tout de même très particulier… « Je pense que nous avons dépassé les 100 tests PCR pour nos journalistes », sourit Jonathan, évoquant la petite frayeur de dernière minute pour l’un des journalistes. « Bloqué par les inondations, il a éprouvé des difficultés pour réaliser son test anti-covid dans les temps. Pour être acceptés par le Japon, les tests devaient être effectués dans un centre belge agréé. Il y en a peu en Belgique, ça compliquait un peu les choses. Une fois sur place, la quarantaine ultra-stricte n’était pas une légende. Accompagnés en permanence par des bénévoles japonais, nos journalistes ont pu sortir de la ‘bulle olympique’ les trois derniers jours de leur séjour, ce fut une petite libération ! »
À Tokyo, il y avait peu de place pour l’improvisation. Toutes les demandes d’accès des cinq journalistes IPM avaient dû être détaillées 14 jours à l’avance. D’où un énorme travail en amont de l’événement : une fois sur place, pas question de se balader le nez au vent !
Travail de fond
Ce travail de fond illustre tout le savoir-faire de nos équipes. Exemples avec les rencontres croisées, notamment celle entre Eddy Merckx et son petit-fils Luca Masso, champion olympique de hockey sur gazon en 2016, ou Justine Henin et Nafi Thiam, deux championnes d’exception, ou encore entre Kévin Borlée et Kim Gevaert.
Avec ses 40 journalistes professionnels, la rédaction sportive d’IPM est la plus grande du pays. Chaque semaine, elle produit 650 pages « papier », accompagnées de divers formats, comme les podcasts, les Facebook Live, les stories Instagram, les vidéos… Elle déploie une force de frappe et un savoir-faire exceptionnels pour les 3 quotidiens du groupe : La DH, La Libre et L’Avenir. Cette rédaction travaille suivant le concept d’une agence de presse qui couvre l’ensemble des sujets pour faire vivre les compétitions dans toutes leurs dimensions : écrites, audios et vidéos.