Mais qui est « Moustique » ? Rencontre avec Jean-Luc Cambier
Le magazine Moustique fait sa grande entrée dans notre maison ! Suite au rachat de la société L’Avenir Hebdo SA par IPM Group, nous avons accueilli récemment nos nouveaux collègues à la rédaction de la rue des Francs, à Bruxelles. Jean-Luc Cambier, rédacteur en chef de « L’hebdo qui pique » y a vite trouvé ses marques. Nous sommes allés à sa rencontre pour qu’il nous parle de « son » magazine.
Pourquoi « Moustique » ?
Né en 1924, Moustique est un des plus anciens magazines francophones. Mais pourquoi ce nom ? L’histoire raconte que c’est à la fin d’un long déjeuner, où aucune idée lumineuse d’appellation n’émergeait, qu’un moustique fit son apparition dans la pièce en réveillant les convives légèrement assoupis.
« Réveiller les gens, leur proposer un regard incisif sur notre société, teinté d’humour, c’est vraiment dans l’ADN de Moustique », résume Jean-Luc Cambier. « En réunion de rédaction, on essaie de choisir les sujets qui font débat, ceux dont les navetteurs discutent dans le train. Notre ton est volontairement décalé, suivant la formule ‘Parler légèrement des choses sérieuses et sérieusement des choses légères’. Nous prenons toujours un peu de distance, c’est notre côté belge. »
Autre caractéristique du magazine, cette faculté à être les premiers de ‘quelque chose’. « Premier magazine francophone belge d’actualité, nous avons été les premiers à proposer des programmes radio dans les années vingt, puis les premiers programmes télé dans les années cinquante, la première rubrique rock, la première rubrique vidéo… Nous avons toujours cette volonté d’être des découvreurs. »
Retour aux sources pour Jean-Luc Cambier
Après des études de romanes et de journalisme à Bruxelles, le Carolo Jean-Luc Cambier reste dans la capitale pour effectuer un premier stage à La Dernière Heure (dont IPM est aujourd’hui l’éditeur !). Il ne quittera plus Bruxelles ni le journalisme. Très amateur de rock, il crée et anime pour le quotidien les premières pages consacrées à la musique.
Le jeune Jean-Luc commence aussi à écrire des articles pour d’autres journaux et magazines, notamment le Télé-Moustique. Il développe son expertise dans le journalisme musical, mais également dans d’autres domaines, comme les sports, la culture, les sujets de société et la BD, à laquelle il consacre plusieurs livres. Cette expertise plait à la direction de Télé-Moustique, qui lui confie de plus en plus de responsabilités durant les années 90, jusqu’à lui donner les clés du magazine en 2004, dont il devient le rédacteur en chef.
En 2011, Jean-Luc Cambier et son équipe posent un choix important, en laissant tomber le mot « Télé » du titre. « Je remercie les lecteurs, j’ai envie de dire notre ‘Tribu’. Elle nous a bien suivis dans ce changement. Comme beaucoup de médias, nous avons dû affronter quelques tempêtes, mais le lectorat est toujours resté fidèle au poste », note avec satisfaction Jean-Luc.
Le lectorat de Moustique : actif et exigeant
Après 17 années à la tête de Moustique, Jean-Luc Cambier a appris à cerner son lectorat. « Ce sont des personnes exigeantes, qui demandent un peu plus que les autres. Elles ont un grand sens de la justice et de l’équité, aiment être en lien avec la société et donc veulent la comprendre. »
« C’est aussi un lectorat actif, qui a des opinions, qui pose des choix. C’est pourquoi, chez Moustique, aucun sujet ni aucun personnage n’est tabou, on parle, de manière indépendante de tout ce qui fait notre société. Nous accordons aussi beaucoup d’importance à la culture : les loisirs, les festivals, la musique, le cinéma, les livres, les séries, la télé… »
Moustique dans 5 ans
Un nouveau chapitre s’ouvre avec l’entrée du magazine dans le groupe IPM. « Je suis très preneur. Nos débuts chez IPM sont encourageants, nous voyons déjà beaucoup de synergies et de plus-values pour notre titre. Cela va nous aider dans notre conversion vers le digital. »
Comme tous les médias papier, le magazine Moustique est engagé dans une mue qui intègre le numérique. Tous les efforts de la rédaction poursuivent ce but de trouver le juste équilibre entre la lecture sur écran, 24 heures sur 24, et le rendez-vous du mercredi que constitue l’édition papier. « Nous souhaitons faire du magazine le point d’orgue d’une semaine que chaque lecteur aura passé connecté à Moustique. Tant dans l’édition papier que numérique, nos journalistes continueront à se mobiliser et à s’immerger dans les sujets qui concernent les gens. »
Nous suivrons évidemment de près l’évolution de ce magazine d’actualités qui touche plus de 266.000 lecteurs, dans une proportion hommes-femmes remarquablement équilibrée (52-48%). Bienvenue dans la maison IPM !
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