38 ans chez IPM ! Qui dit mieux ? Edmond Arnoys est entré en 1982 à la Régie Générale de Publicité, prédécesseur de IPM Advertising. Son job de l’époque consistait à sillonner les rues de Bruxelles de long en large pour, notamment, récupérer les films au flashage pour les pages de Paris Match. Après cette fonction de chauffeur-livreur, Edmond a commencé à encoder les petites annonces à la RGP, sous la supervision de Alain Mathieu, pour la gestion publicitaire du magazine « American Express » dont la RGP avait la gestion publicitaire et puis à la Sodimco avec l’encodages des nécrologies et des avis de société.
En 1999, la direction d’IPM lui confie la coordination du plan. C’est toujours cette fonction de « Ad Operations Print Planning Team Leader » qu’il occupe actuellement.
En clair et en (très) résumé, sa mission consiste à planifier le déroulé des pages des différentes éditions de La Libre Belgique et de La Dernière Heure, en prévoyant les emplacements des publicités, et en s’assurant que le matériel nécessaire soit disponible.
Edmond a vécu de près la digitalisation du métier, en passant du quatuor « feuille blanche-crayon-latte-gomme » à l’ordinateur. C’est bien simple : fin des années nonante, il eut été impossible de monter un chemin de fer en télétravail, alors que c’est la réalité vécue par Edmond et sa collègue Caroline Mathieu depuis plus d’un an.
En pratique, l’équipe de plan anticipe les emplacements de 5 jours ouvrables. Le plan définitif est communiqué la veille de la parution en début d’après-midi, ou le jeudi pour le week-end. La souplesse est bien sûr de mise : il faut pouvoir s’adapter à une grosse actualité imprévisible, des pubs qui sautent en dernière minute, un matériel qui change…
Placé en tenaille entre la régie et la rédaction, Edmond connaît les habitudes et les contraintes des deux parties. Ces relations ont évolué dans le bon sens au fil du temps : « avant, la publicité était très mal considérée par les journalistes. Le dialogue est devenu beaucoup plus constructif et pacifié, la nouvelle génération est davantage sensibilisée à la nécessité de trouver des solutions. »
D’autres évolutions notables à relever dans le monde de la pub ? « J’ai assisté à la disparition de la pub pour les cigarettes et l’alcool, et j’observe une diminution des pubs pour les voitures… Mais je suis heureux de voir que des annonceurs traditionnels, notamment la grande distribution, continuent à nous faire confiance ».
Où croiser Edmond quand il ne jongle pas avec les emplacements pub ? À la piscine ou en balade dans les parcs de Bruxelles, parfois accompagné de ses deux petites-filles Chloë 6 ans, Olivia 2 ans et, depuis peu, de Mia dans son landau, la dernière arrivée !
Merci à toi et bonne continuation chez IPM Avertising !